Confinement des désirs

Maudit Confinement,

Me voilà loin d'elle et pourtant je n'ai jamais été aussi près d'elle. Impossible de la voir, de la toucher, de l'embrasser.

Il y a si longtemps que nous avions prévu ces quelques jours ensemble loin de tout, de la ville, du travail. Une bulle d'oxygène face à l'océan dans cet hôtel que nous aimons tant tous les deux. Je nous voyais déjà dans le train à se regarder, à s'embrasser sur nos sièges. Ne penser qu'à nous, qu'à nos corps qui ne demandaient qu'à se retrouver dans des baises toutes plus intenses les unes que les autres. 

Dans le train, on aurait baisé. 

En arrivant à la petite gare souvent déserte on aurait baisé.

A peine dans l'hôtel je l'aurais prise contre la porte d'entrée, sourire aux lèvres de tant de bonheur. Presque insolent.

Puis la mer. L'océan. Le vent. La chaleur de ses bras, la douceur de son cou contre ma bouche. le sable qui glisse dans les doigts. 

On aurait baisé dans sur la plage c'est plus que certain, ou contre un arbre, un peu à l'écart des promeneurs, entre dunes et chemins.

Un dîner au restaurant, plein de désir. Impossible de manger, on ne pense qu'à baiser comme jamais on ne l'a fait, s'épuiser ensemble, repousser les limites du corps pour encore plus de plaisir. Elle me chevauche comme jamais, bien ancrée contre ma queue, appuyant sur mes couilles à chaque coup de rein. Elle est si douée, si puissant, si belle. Je lâche tout mon corps en elle, elle reste sur ma queue quand cette dernière décide de gicler. Elle savoure mon sperme brulant qui coule contre ses cuisses, elle se frotte à moi. Elle aime partager. tout partager. Qu'est ce que ça m'excite quand elle fait ça. 

Du vin, de l'ivresse, et du sexe. Elle me réveille dans la nuit pour faire l'amour. On se rendort. Je la réveille pour faire l'amour. La fatigue sera pour plus tard. Ces réveils nocturnes. Perfection de désir entre rêve et réalité. Mon corps commence à faiblir et pour sa bouche sait comment le faire vibrer, ma queue se dresse à nouveau, la jouissance est plus lente, plus douloureuse aussi mais impossible de ne pas être en elle, impossible de nous décoller l'un de l'autre. On ne peut pas. 

Adieu séjour

Maudit confinement.













Commentaires

  1. Effectivement, quelle déception :( Ce confinement apporte sont lot de désespoir.

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